Archive for the 'techniques' Category

Plus de machines à vapeur à Liège

17 juin 2011

Les machines à vapeur se sont aussi multipliées à Liège, comme ailleurs. Un journal de cette ville ( le Politique ) a publié un état du nombre des machines à vapeur en activité dans la province de Liège. Au 1er juillet 1837, on en comptait 237 d’une force de 7.027 chevaux, consommant, par journée de 16 heures de travail, 482.160 kilog. de houille. Au 31 décembre 1830, il n’y avait en activité , dans la même province , que 117 machines d’une force de 3.207 chevaux, consommant 236.560 kil. de charbon. Le nombre des machines est donc double maintenant de celui de 1830. La plus forte de ces machines est de la force de 300 chevaux, et la plus faible de celle de 1 cheval et demi.

Dictionnaire universel du commerce de la Banque et des Manufactures, Tome II, 4e ed., Joseph Chérade Montbrion, Paris, 1851

Des réverbères à Liège

12 avril 2011

Ce fut pendant l’hiver de 1710 qu’on fit seulement usage des réverbères pour l’éclairage de rues principales ; c’étaient des lanternes d’assez grande dimension qu’on accrochait aux murs. On les allumait à 5 heures et on venait les éteindre à 9 heures du soir, quand le couvre feu était sonné. En 1774 il y en eut dans toutes les rues et places, mais ce ne fut que sur la fin du siècle dernier qu’on les laissa allumées toute la nuit.


Description historique et topographique de Liège, Ferdinand-J. Henaux, Liège, 1837.

Foule à la citadelle de Liège pour une élévation en ballon

23 novembre 2010

« Je conduisais dans mes équipages un ballon cylindrique propre à élever seulement une personne. Arrivé à Liège, où je reçus l’ordre de séjourner, je crus devoir faire l’essai de ce ballon, qui avait été établi contre mon gré. Je construisis un fourneau pour le remplir, et je me fis élever à 100 toises dans la citadelle.

Les cordes d’ascension étaient fixées sur chacun des deux grands côtés ; mais une des extrémités du cylindre se présenta au vent comme lui opposant une moins grande résistance. Les deux cordes alors se rapprochèrent de cette partie du cylindre, et le ballon ne fut plus retenu par son centre.

L’autre partie, sous le vent, en reçut un mouvement pendulaire qui porta alternativement la nacelle sur chacune des deux cordes, ce qui rendait l’observation non- seulement impossible, mais dangereuse. Tous les spectateurs furent effrayés ; une foule d’habitants, qui m’avaient témoigné un grand intérêt, accoururent à la citadelle.

Lorsque je fus bien assuré par l’expérience qu’il n’y avait aucun moyen de s’en servir, je donnai le signal d’arriver, et bientôt après j’expédiai le ballon pour Meudon. »

Ballons: histoire de la locomotion aérienne depuis son origine jusqu’à nos jours, Julien Turgan, Paris, 1851.


Sciences et techniques à Liège