« Liége a d’autres préoccupations et d’autres intérêts que ceux de l’archéologie : l’industrie y fait chaque jour des progrès nouveaux et sait y changer le fer en or. Cependant, à côté de ce monde actif et agité, vivent et pensent quelques hommes studieux et savants. La vue des beaux monuments que possède la ville et le soin de leur restauration ont tourné quelques esprits vers l’étude de l’architecture; un Institut archéologique s’y est formé, qui s’enorgueillit, à juste titre, des noms de M. le chanoine Devroye, de MM. Grandgagnage, Petit de Rosen, Delsaux, l’habile architecte du palais des Évêques.
Là donc, aussi, l’archéologie compte des adhérents, et il n’en pouvait être autrement chez un peuple aussi intelligent que celui de Liége. »
Annales archéologiques, Adolphe Napoléon Didron, Edouard Didron, 1852