Archive for the 'usine' Category

Plus de machines à vapeur à Liège

17 juin 2011

Les machines à vapeur se sont aussi multipliées à Liège, comme ailleurs. Un journal de cette ville ( le Politique ) a publié un état du nombre des machines à vapeur en activité dans la province de Liège. Au 1er juillet 1837, on en comptait 237 d’une force de 7.027 chevaux, consommant, par journée de 16 heures de travail, 482.160 kilog. de houille. Au 31 décembre 1830, il n’y avait en activité , dans la même province , que 117 machines d’une force de 3.207 chevaux, consommant 236.560 kil. de charbon. Le nombre des machines est donc double maintenant de celui de 1830. La plus forte de ces machines est de la force de 300 chevaux, et la plus faible de celle de 1 cheval et demi.

Dictionnaire universel du commerce de la Banque et des Manufactures, Tome II, 4e ed., Joseph Chérade Montbrion, Paris, 1851

Liège a encore assez de tourelles, assez de façades à pignons volutés.

7 février 2008
Liège, la porte d'Amercoeur, vers 1770

Liège, la porte d'Amercoeur, vers 1770

« Du reste, il faut pourtant le dire, Liége, gracieusement éparse sur la croupe verte de la montagne de Sainte-Walburge, divisée par la Meuse en haute et basse ville, coupée par treize ponts dont quelques- uns ont une figure architecturale, entourée à perte de vue d’arbres, de collines et de prairies, a encore assez de tourelles, assez de façades à pignons volutés ou taillés , assez de clochers romans, assez de portes-donjons comme celles de Saint-Martin et d’Amercœur, pour émerveiller le poëte et l’antiquaire même le plus hérissé devant les manufactures, les mécaniques et les usines. »

Le Rhin: lettres à un ami, Victor Hugo, 1842


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Description de Liège
Liège au 19ème siècle

A quelque pas de Liége, fume et bouillonne Serin

27 janvier 2008

« A quelque pas de Liége, fume et bouillonne Serin, où M. Cockerill a ses usines.

Les forges de Lemnos, avec leurs rois pauvres Cyclopes, étaient peu de chose à côté de cet immense établissement, toujours noir de charbon, toujours rouge de flamme, où les métaux coulent par torrents, où l’on puddle, où l’on cingle le fer, où se fabriquent ces énormes pièces, ossements d’acier des machines à vapeur ; là l’industrie s’élève jusqu’à la poésie, et laisse bien loin derrière elle les inventions mythologiques. »

Caprices et zigzags, Théophile Gauthier, 2è ed, 1856

Seraing

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